Principes de fonctionnement de base d’une centrale nucléaire

Description simple et basique

Une centrale nucléaire, c’est comme une cocotte minute, une bouilloire sous pression.

Je vous ai fait un dessin avec Auto-draw

Schéma très simplifié du fonctionnement d’une centrale nucléaire
Schéma très simplifié du fonctionnement d’une centrale nucléaire

Le combustible d’uranium chauffe l’eau, comme la résistance électrique d’une plaque de cuisson.

L’eau ainsi chauffée, monte en pression et température.

De la vapeur se forme, et cette vapeur fait tourner une turbine.

Cette turbine permet alors de convertir l’énergie de la vapeur en énergie mécanique puisqu’un alternateur se situe en bout de turbine .

Et de là, l’électricité est produite.

Facile, hein ?

Il suffit de se construire cette image mentale et partant de cette base, vous pourrez affiner, préciser cette construction mentale pour comprendre comment ça marche. Mais vous avez la base.

Bien sur la réalité est plus complexe. On s’ennuierait si la réalité était aussi simple

L’objectif des articles suivants est bien d’aller plus loin dans le détail de fonctionnement d’une centrale nucléaire. Mais à partir de l’instant où vous vous représentez que la pastille d’Uranium chauffe, c’est bon, vous avez votre résistance électrique.

La vidéo précédente présente le phénomène de crise d’ébullition. Un peu comme lorsqu’on fait tomber une goutte d’eau sur une plaque encore chaude. Au contact de la plaque chaude, un film de vapeur se forme entre la plaque et la goute d’eau et donne l’impression que la goutte d’eau glisse sur la plaque. C’est un film de vapeur, et la vapeur ne conduit pas bien l’énergie.

On veut éviter ce phénomène.

Mais cette vidéo permet de visualiser le transfert d’énergie qui à lieu entre l’eau et le crayon de combustible.


Avant d’aller plus loin

Quelques chiffres, quelques ordres de grandeur

En fonctionnement, un réacteur est à 155 bar, et en sortie du coeur, on est à 330°C en sortie du coeur.

  • 155 bar, c’est comme si vous étiez à 1600m de profondeur sous l’eau. C’est le domaine des bathyscaphes (ou sous-marin d’exploration profonde)
  • 330°C, c’est au-dessus de la température d’auto-inflammation de nombreux produits, comme le papier (cf. Article wikipedia sur l’auto-inflammation)

Par comparaison, l’eau supercritique est à 374°C et 221 bar, on en est pas loin.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *